POUR RÉUSSIR, IL FAUT UN RÉSEAU
 
Performance // Installation // Album studio.

" Pour réussir, il faut un réseau "
Gilbert Coqalane // Octobre 2019 - Février 2020.

- Installation dans le cadre de l’exposition " Ferme ta Gueule " 22-23 novembre // Paris 8 // Commissariat Clarisse Russel.

- Enregistrement téléphonique entre le 03 octobre 2019 et le 28 janvier 2020.

- Rencontre avec Claude Monet (Novembre 2019)

- Rencontre avec Yves Klein (Décembre 2019)

Cette performance fait partie intégrante du projet " Ressources Humaines ", 7eme performance du projet. (Voir " Ressources Humaines www.certifiecoqalane.net ").

La performance " Pour réussir, il faut un réseau " est une performance in situ en milieu fermé dans le cadre d’une exposition privée dans un appartement parisien.
Elle prend forme par le biais de plusieurs entretiens téléphoniques entre l’artiste Gilbert Coqalane et différents interlocuteurs.
Entretiens qui auront pour trace les enregistrements audio des conversations téléphoniques entre Gilbert Coqalane et des artistes de renom décédés.
La conversation téléphonique avec ces « Morts » est possible grâce aux homonymes des artistes décédés trouvés dans les annuaires téléphoniques.

Artistes contactés pour le projet :
Marcel Duchamp / André Breton / Louise Bourgeois / Yves Klein / Georges Braque / Jean Cocteau / Pablo Picasso / César / Camille Claudel / Claude Monet…

Pour clore les entretiens téléphoniques :

Bernard ARNAULT

Chaque enregistrement est indépendant, enregistré sur un support numérique (clef usb).
Ce support numérique devient œuvre par le choix de l’artiste, encadré, signé, et numéroté.

Mise en scène par le biais d'une installation dans le lieu de l’exposition prendra forme par la reconstitution de l’univers de travail de l’artiste Gilbert Coqalane pour la réalisation de ses entretiens.
Cet univers sera constitué d’un bureau, d’une chaise de bureau, d’un ordinateur avec connexion internet, d’un téléphone portable, d’un casque audio, d’une imprimante, d’une tasse à café, de stylos, de papiers, d’un tableau type aimant ou liège, et des œuvres.

Cette performance évoque les liens directs ou indirects entre les différents protagonistes du milieu artistique.
Les notions de transmission, de passation, d’entraide, de conflits, d’hommage, d’anachronisme, de mensonges sont traitées avec ces appels téléphoniques, non sans humour et insolence, afin de montrer le silence sur l’envers du décor de la scène artistique.
Gilbert Coqalane parle d’un système interprofessionnel, intergénérationnel, et international qui est celui du « réseau », du « carnet d’adresse », du « favoritisme » avec des personnes décédés qui n’ont plus la capacité de faire entendre leurs voix.
Cette absence aura la vertu de deux vérités. L’artiste vivant ainsi glorifié de ces entretiens avec les maitres de l’art et le spectateur présent ainsi témoin et acteur de cette tromperie.
« Personne dans les faits ne pourra nier que Gilbert Coqalane s’est entretenu avec Marcel Duchamp »

Suite à cette performance, dimanche 24 novembre, sortie nationale d'un album studio sur les Plateformes de Streaming ( soundcloud) et de la préparation en édition limitée de vinyl et cd de l’album " Ressources Humaines ".

Visuel pochette album : * Avis de décès publié dans le quotidien l'Est Républicain et l'EstRépublicain.fr le 2 novembre 2016 // Publication d’un avis de décès sans acte de décès, en se faisant passer pour le frère du défunt et le responsable des pompes funèbres, créations de boites courriel fictives.

Photo main Yves Klein : Hommage à Yves Klein par Charles Wilp 1960.

Complément sur Jeunes critiques d'art / Yaci par Anne- Laure Peressin :

http:http://yaci-international.com/fr/se-faire-un-reseau-avec-les-morts-gilbert-coqalane/

RESSOURCES HUMAINES

« Ressources Humaines » est un projet artistique porté par l’artiste Gilbert Coqalane.

Ce projet débute en 2009 par le désir de transformation du quotidien et de l’expérience professionnelle en action artistique.

Travaux qui peuvent être pluriels dans leurs formes comme la performance, l’installation, la vidéo, l’écriture et la production d’objets mais également dans leurs lieux d’expressions comme les lieux traditionnels de diffusion artistiques (centres, galeries…) ou non traditionnels (centres commerciaux, entreprises, lieux de productions…).

La genèse du projet se situe dans des emplois non artistiques occupés par l’artiste, où il traite les relations épistolaires entre les services après-vente d’entreprises et les clients : il décide de s’en saisir et de devenir acteur de ces taches en écrivant lui-même aux services, ce qui découlera avec un ensemble de travaux sur une analyse du monde du travail dans sa globalité.

Ce projet a pour but l’analyse du monde du travail, des relations professionnelles sur différents aspects et caractéristiques comme la hiérarchie, le salaire, le processus de recrutement, les contrats, les échanges professionnels / clientèles, les espaces de productions, les taches à réaliser, les conséquences psychologiques afin de trouver des failles ou forcer des espaces de rupture pour donner une place à des libertés, sources de création artistique.

L’artiste se positionne dans le rôle de l’élément perturbateur dans les registres collectifs du « savoir vivre, savoir-faire, savoir être », se servant en préambule des techniques de la notion d’humour comme le comique conceptuel (ironie, antiphrase), l’absurdité (dissonance, paradoxe, inadaptabilité) ou encore l’humour de situation (quiproquos, anachronisme, incongruité). Ce cheminement se poursuit par l’utilisation de contraintes physiques ou mentales qui amènent à des émotions dites négatives (faiblesse, échec, honte), pour atteindre finalement un champ ouvert (scientifique, philosophique, sociologique).

Cette thématique du travail, omniprésente dans la gestion de nos sociétés, est choisi volontairement en raison de son fort potentiel de contraintes souvent éloignées de l’imagerie populaire d’émancipation et d’épanouissement, venant ainsi augmenter la difficulté d’une résurgence de liberté dans la création et provoquer paradoxalement un travail qui a pour ambition une extension du réel plus utopique.

Projet regroupant l’analyse et les expériences professionnelles artistiques et autres de l’artiste, vecteur d’intellectualisation, d’exutoire, d’autodéfense facilitant sa réalisation, son détachement et sa désacralisation et permettant à la création d’œuvres d’art d’être avant tout une attitude, une position à rechercher pour échapper à la règle.

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COQALANE : Artiste plasticien de Nancy (Lorraine, France), spécialisé en art urbain, installation, performance, collage, design...
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