POUR RÉUSSIR IL FAUT JOUER AVEC SON IMAGE

Performance.

" Pour réussir, il faut jouer avec son image "

Gilbert Coqalane // Du 27 juin 2018 au 8 juillet 2018.

Lieu :

•27 juin 2018 : Soirée Partenaire lancement Constellations // Ville de Metz ( Front droit)
•28 Juin 2018 : Inauguration / Vernissage « Ne prend pas d’humains » // Constellations // Ville de Metz. (Front gauche )
•28 juin 2018 : Vernissage de l’exposition collective « Vers le ciel des idées » // Galerie Jours de lune // Commissariat Viviane Zenner // Ville de Metz. (Oreille droite)
• 6 juillet 2018 : Inauguration de la commande publique « Morse attacks, Opération Neptune, suite et Fin » // Dispositif A.D.N (Art dans Nancy) // Ville de Nancy. (Joue droite)
• 7 juillet 2018 : Inauguration / Vernissage de l’œuvre « Oasis » // Aux bords des paysages // Commissariat Gwendoline Corthier // Ville de Montpellier Les Matelles. (Cou)

Cette performance fait partie intégrante du projet " Ressources Humaines " et est une suite de la performance "Pour réussir, il faut (se) coucher" qui a eu lieu en 2015 au Musée du Louvre, de la performance « Pour réussir, il faut sortir du cadre » à la galerie Perrotin Paris en juillet 2016, et de la performance « Un bon artiste est un artiste mort » lors de la FIAC 2016 (Foire internationale d’art contemporain). (Voir " Ressources Humaines ").

La performance " Pour réussir, il faut jouer avec son image " est une performance in situ en plusieurs lieux à des dates différentes, sur une courte période, lors d’événements en lien avec l’actualité artistique (Vernissage / Inauguration / Commande) de l’artiste.
Elle prend forme par le biais d’interventions visuelles sur le corps de l'artiste (pansements / plâtre / dispositif médical) lors des représentations publiques des évènements artistiques de l’artiste.
Ces interventions visuelles visibles sur le corps de l’artiste (principalement sur le visage) seront différentes pour chaque évènement et chaque date.
La courte durée de la période de performance, la multiplication des événements et la modification des interversions visuelles entrainent un doute, la création d'un mensonge visible de tous, une mise en avant d'une position peu confortable et de questionnement envers l'artiste.
Ces temps forts artistiques souvent propices à interprétation, à la critique des œuvres, à l'écoute de la démarche artistique ou encore aux remerciements sont rarement un temps de création, la volonté est que l’artiste devienne une œuvre supplémentaire en cours de réalisation ouverte à des interprétations multiples.
Le processus de création est élément caché, souvent intime. L'objectif est l'exhibition, proposer voir imposer ses recherches à autrui, mentir, jouer avec son image, assumer les échecs et les failles, montrer que la vérité et la beauté de la création artistique sont multiples et protéiformes, démontrer que les œuvres ne sont que des résultats, démontrer que le problème énoncé en amont est souvent complémentaire, essentiel mais oublié.

La performance aura pour représentation plastique des photographies, dont la collecte sera effectuée principalement sur les réseaux sociaux et coupures presse par l'artiste ou tierce personne.

Le déroulement de la performance n'est pas décidé par l'artiste mais uniquement par des interventions et interactions extérieures indéterminées.
En s'imposant physiquement et de façon pacifique, l'artiste propose un état objectif de la profession d'artiste, avec plusieurs lectures possibles (audace, passivité, rôle, image, prise de risque, expérimentation, communication).
Performance réalisée sans que les spectateurs principaux ( Élus, commissaires, financeurs, amateurs d'art, public…) ne soient avertis de celle-ci et donc de son contenu.

RESSOURCES HUMAINES

« Ressources Humaines » est un projet artistique porté par l’artiste Gilbert Coqalane.

Ce projet débute en 2009 par le désir de transformation du quotidien et de l’expérience professionnelle en action artistique.

Travaux qui peuvent être pluriels dans leurs formes comme la performance, l’installation, la vidéo, l’écriture et la production d’objets mais également dans leurs lieux d’expressions comme les lieux traditionnels de diffusion artistiques (centres, galeries…) ou non traditionnels (centres commerciaux, entreprises, lieux de productions…).

La genèse du projet se situe dans des emplois non artistiques occupés par l’artiste, où il traite les relations épistolaires entre les services après-vente d’entreprises et les clients : il décide de s’en saisir et de devenir acteur de ces taches en écrivant lui-même aux services, ce qui découlera avec un ensemble de travaux sur une analyse du monde du travail dans sa globalité.

Ce projet a pour but l’analyse du monde du travail, des relations professionnelles sur différents aspects et caractéristiques comme la hiérarchie, le salaire, le processus de recrutement, les contrats, les échanges professionnels / clientèles, les espaces de productions, les taches à réaliser, les conséquences psychologiques afin de trouver des failles ou forcer des espaces de rupture pour donner une place à des libertés, sources de création artistique.

L’artiste se positionne dans le rôle de l’élément perturbateur dans les registres collectifs du « savoir vivre, savoir-faire, savoir être », se servant en préambule des techniques de la notion d’humour comme le comique conceptuel (ironie, antiphrase), l’absurdité (dissonance, paradoxe, inadaptabilité) ou encore l’humour de situation (quiproquos, anachronisme, incongruité). Ce cheminement se poursuit par l’utilisation de contraintes physiques ou mentales qui amènent à des émotions dites négatives (faiblesse, échec, honte), pour atteindre finalement un champ ouvert (scientifique, philosophique, sociologique).

Cette thématique du travail, omniprésente dans la gestion de nos sociétés, est choisi volontairement en raison de son fort potentiel de contraintes souvent éloignées de l’imagerie populaire d’émancipation et d’épanouissement, venant ainsi augmenter la difficulté d’une résurgence de liberté dans la création et provoquer paradoxalement un travail qui a pour ambition une extension du réel plus utopique.

Projet regroupant l’analyse et les expériences professionnelles artistiques et autres de l’artiste, vecteur d’intellectualisation, d’exutoire, d’autodéfense facilitant sa réalisation, son détachement et sa désacralisation et permettant à la création d’œuvres d’art d’être avant tout une attitude, une position à rechercher pour échapper à la règle.

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COQALANE : Artiste plasticien de Nancy (Lorraine, France), spécialisé en art urbain, installation, performance, collage, design...
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