POUR REUSSIR IL FAUT SORTIR DU CADRE

Performance.

" Pour réussir, il faut sortir du cadre "
Gilbert Coqalane // 23 juin 2016 // Galerie Perrotin Paris

Avec la collaboration artistique du photographe Philippe Bonan.
Œuvre numérique.
Copyright : http://philipphuguesbonan.com/

La performance " Pour réussir, il faut sortir du cadre " est une performance in situ non autorisée dans un haut lieu parisien (Galerie Perrotin Paris).
Cette performance fait partie intégrante du projet " Ressources Humaines " et est une suite de la performance "Pour réussir, il faut (se) coucher" qui a eu lieu en 2015 au Musée du Louvre (Galerie Denon // Salle Peintures Italiennes) également sans autorisation. (Voir " Ressources Humaines ").
Elle prend forme par le biais d'organisation d'un événement et d'un accrochage d'exposition ( événement réseaux sociaux, nominations de collaborateurs non prévenus (commissaires), attribution fictive de bourse à la création, presse, installation et accrochage, communication et remerciements)
Le déroulement de la performance n'est pas décidée par l'artiste mais uniquement par une intervention extérieure indéterminée (signalement événement réseaux sociaux, vigile, caméra de surveillance, forces de l’ordre...).
En s'imposant physiquement et de façon pacifique, l'artiste propose un état objectif de la profession d'artiste, avec plusieurs lectures possibles (audace, passivité, persévérance, prise de risque, expérimentation, renoncement).
Performance réalisée sans autorisation ou accréditation de la Galerie Perrotin, d'une incertitude totale quant au dénouement de la performance.

RESSOURCES HUMAINES

« Ressources Humaines » est un projet artistique porté par l’artiste Gilbert Coqalane.

Ce projet débute en 2009 par le désir de transformation du quotidien et de l’expérience professionnelle en action artistique.

Travaux qui peuvent être pluriels dans leurs formes comme la performance, l’installation, la vidéo, l’écriture et la production d’objets mais également dans leurs lieux d’expressions comme les lieux traditionnels de diffusion artistiques (centres, galeries…) ou non traditionnels (centres commerciaux, entreprises, lieux de productions…).

La genèse du projet se situe dans des emplois non artistiques occupés par l’artiste, où il traite les relations épistolaires entre les services après-vente d’entreprises et les clients : il décide de s’en saisir et de devenir acteur de ces taches en écrivant lui-même aux services, ce qui découlera avec un ensemble de travaux sur une analyse du monde du travail dans sa globalité.

Ce projet a pour but l’analyse du monde du travail, des relations professionnelles sur différents aspects et caractéristiques comme la hiérarchie, le salaire, le processus de recrutement, les contrats, les échanges professionnels / clientèles, les espaces de productions, les taches à réaliser, les conséquences psychologiques afin de trouver des failles ou forcer des espaces de rupture pour donner une place à des libertés, sources de création artistique.

L’artiste se positionne dans le rôle de l’élément perturbateur dans les registres collectifs du « savoir vivre, savoir-faire, savoir être », se servant en préambule des techniques de la notion d’humour comme le comique conceptuel (ironie, antiphrase), l’absurdité (dissonance, paradoxe, inadaptabilité) ou encore l’humour de situation (quiproquos, anachronisme, incongruité). Ce cheminement se poursuit par l’utilisation de contraintes physiques ou mentales qui amènent à des émotions dites négatives (faiblesse, échec, honte), pour atteindre finalement un champ ouvert (scientifique, philosophique, sociologique).

Cette thématique du travail, omniprésente dans la gestion de nos sociétés, est choisi volontairement en raison de son fort potentiel de contraintes souvent éloignées de l’imagerie populaire d’émancipation et d’épanouissement, venant ainsi augmenter la difficulté d’une résurgence de liberté dans la création et provoquer paradoxalement un travail qui a pour ambition une extension du réel plus utopique.

Projet regroupant l’analyse et les expériences professionnelles artistiques et autres de l’artiste, vecteur d’intellectualisation, d’exutoire, d’autodéfense facilitant sa réalisation, son détachement et sa désacralisation et permettant à la création d’œuvres d’art d’être avant tout une attitude, une position à rechercher pour échapper à la règle.

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COQALANE : Artiste plasticien de Nancy (Lorraine, France), spécialisé en art urbain, installation, performance, collage, design...
© Toutes les photographies, le logo et le design de ce site sont la propriété exclusive de COQALANE.